Developpement Durable
Nos entreprises ont une stratégie de développement durable.
- Usage de traitements chimiques raisonné pour un impact environnemental réduit.
- Utilisation d'équipement moderne moins polluant.
- Utilisation de matériaux et de papier recyclé.
Développement durable dans le paysage
- Une gestion différenciée des espaces de vie
- L'eau une ressource rare à économiser et à sauvegarder
- Le sol comme organisme vivant à nourrir et protéger
- Réduction produit de synthèse (engrais, pesticides), zéro OGM avec techniques alternatives
- L'accroissement de la biodiversité végétale et animale
- L'économie de l'énergie et le recours aux énergies renouvelables
- La réduction du bruit et de la pollution de l'air due aux machines
- Le recyclage des déchets en particulier la fabrication de compost
- Le savoir-faire des jardiniers et l'information du public
- Eco-labellisation
Plan Ecophyto 2018
Au troisième rang mondial, la France est une championne de consommation de produits phytosanitaires. Avec les Pays-Bas et la Belgique, elle forme le trio des pays européens les plus gourmands en pesticides rapportés à l’hectare cultivé.
Le plan gouvernemental Ecophyto a décidé en 2008 de réduire de moitié les pesticides en 2018. Les ventes ont augmenté de 2,6 % entre 2008 et 2011. Seules les substances les plus dangereuses ont diminué parce que l’Union européenne a retiré du marché 53 d’entre elles.
Le bilan est si décourageant et l’objectif jugé si inatteignable que le ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll, a hésité avant de le reprendre à son compte.
L’analyse du plan Ecophyto 2018 montre que sa réussite dépend de la bonne volonté des agriculteurs, des fabricants et des industriels. Peu d’outils sont obligatoires ou coercitifs. Par exemple, les épandages aériens de pesticides, officiellement interdits par la loi continuent de bénéficier de multiples dérogations.
Dans une agriculture française très structurée, l’agriculteur peut-il réduire les pesticides face aux pressions de la coopérative dont il dépend pour écouler sa production ? Peut-il risquer de se retrouver avec ses pommes ou son blé sur les bras?
La coopérative impose ses critères, exige des rendements, tout en fournissant les conseils et parfois les pesticides qui permettent d’y parvenir. Elle rédige des cahiers des charges très précis pour répondre aux exigences de la grande distribution, voire de l’usine agroalimentaire dans laquelle elle a elle-même souvent des intérêts. Le terme de “coopérative” désigne en effet des groupements de dimension internationale aux intérêts diversifiés.
Aucun règlement n’interdit “qu’une même personne morale prescrive ou au moins recommande des traitements phytosanitaires et vende les produits permettant de les réaliser“, soulignent les parlementaires dans leur rapport. “Dans l’écrasante majorité des départements, s’inquiètent-ils, les coopératives agricoles jouent les deux rôles dont la synergie apparaît malsaine.”
Les rapports dénoncent notamment les conflits d’intérêts au sein des groupes d’experts qui conseillent les pouvoirs publics sur la toxicité des produits. Quant aux chambres d’agriculture, qui comptent nombre de dirigeants de grandes coopératives à leur tête, elles continuent de jouer un rôle central en impulsant ou non des changements de pratiques chez leurs adhérents. Le plan Ecophyto repose sur elles pour la constitution d’un réseau d’exploitations de référence.
C’est par elles encore que passe la formation des agriculteurs, qui sera validée par un certificat, le Certiphyto, obligatoire à partir du 1er octobre 2014. Les distributeurs d’herbicides, fongicides et autres insecticides devront eux aussi obtenir un agrément.
Le ministère de l’environnement qui ne s’occupe que des 7,8 % d’utilisateurs en dehors du monde agricole – jardiniers, gestionnaires de golf, Réseau ferré de France… a laissé la main à celui de l’agriculture qui parie sur la pédagogie. L’administration vient de lancer une plate-forme contributive sur internet, “Produisons autrement“, avec des exploitants et agronomes vantant les mérites de la diversification des variétés, de l’espacement des plantations, des substances nettement moins nocives pour l’environnement…
MALGRE TOUT LE BIO N’OCCUPE QUE 3,5 % DE LA SURFACE AGRICOLS
Les fonds engagés pour Ecophyto s’élèvent à environ 140 millions d’euros par an, en bonne partie financés par la redevance sur les pollutions diffuses collectées par les agences de l’eau.
En 2011, le nombre d’exploitations engagées dans le système biologique a progressé de 12,3 % avec 3,5 % de la surface agricole. Le Grenelle de l’environnement a fixé l’objectif de 6 % en 2012 et de 20 % en 2020. En Europe, 17,2 % des terres autrichiennes sont déjà converties au bio, 8,6 % des italiennes et 5,9 % des allemandes.
Ainsi en France, on constate une politique environnementale au stade d’intention et une réticence à la mise en application.
Un marché de 1,9 milliard d’euros en 2011
Avec plus de 5 kilogrammes en moyenne de matières actives déversés par hectare cultivé, le marché des pesticides a représenté un chiffre d’affaires de 1,9 milliard d’euros en France en 2011. Le commerce des herbicides – 40 % des ventes – occupe de loin la première place devant celui des fongicides et des insecticides.
Les grandes exploitations céréalières, les producteurs d’oléagineux et les viticulteurs sont les premiers utilisateurs de produits phytosanitaires
Le propos n’est pas de discréditer écophyto 2018 censé nous faire prendre un virage décisif mais de porter un regard lucide et critique car les intentions administratives d’un plan gouvernemental sont parfois peu en rapport avec les réalités constatées sur le terrain.
Histoire
Au fil du temps, les jardiniers se raréfient et les désherbants remplacent la binette dans les allées, jusqu'au moment où, dans les années 1980/90, on commence à se poser la question de la nocivité des produits de la chimie sur la santé humaine et sur l'environnement. Mais cette prise de conscience est lente, freinée par les intérêts en jeu (financiers notamment), jusqu'à ces dernières années où le doute n'est plus permis
Avec la montée des préoccupations écologiques à partir des années 70, la France vote une protection des espaces naturels suivie d'une loi sur les zones sensibles.
Des réserves naturelles sont créées en lieux où s'expérimentent d’autres formes de gestion de la nature qui réinventent une nouvelle gestion oubliée avec l'exploitation industrielle et des techniques innovantes.
Les espaces verts inter et extra urbains jouent leur rôle avec des zones vertes, réseaux et cordons biologiques et réseaux de circulations douces, à pied ou à vélo.
Ils intègrent depuis peu des facteurs techniques oubliés depuis le 19è siècle : infiltration des pluies, rétention d’eau en zones humides (pour assainir la ville et éviter des maladies). L'imperméabilisation des sols en ville est un véritable fléau (inondation) rejet des eaux à l'égout et des égouts aux rivières avec augmentation des flux lors des orages).
Dans les nouveaux espaces péri-urbains, les extensions de la ville sur sa se développent de nouvelles façons de concevoir les espaces verts qui empruntent à la fois à l'agriculture, à la forêt et aux "espaces naturels" leurs modes de gestion spécifiques et définissent la nature de ces nouveaux espaces dits "de nature".
Gestion différenciée, raisonnable... Gestion écologique ?

La difficulté est majeure dans le changement des habitudes anciennes et de la conception de la "propreté" attachée à la façon dont on entretient les espaces verts ou même dont on fleurit les espaces verts.
La gestion différenciée
Cela consiste en des niveaux de gestion différents selon les lieux des espaces verts ou selon l’architecture de ceux-ci. Il faut faire accepter la différence entre les fleurissements superbes de la mairie et l'entretien moindre des zones moins prestigieuses périphériques.
Elle permet des économies et de gérer des surfaces importantes avec un personnel plus réduit. On ne peut discuter son apport écologique, on définit les hauteurs et périodicité de coupe pour les pelouses, les prairies, etc. des façons de tailler les arbustes...
Le développement durable en entreprise
Environnement :
Démarches novatrices pour limiter les impacts environnementaux en impliquant l’ensemble des salariés de l’entreprise dans une culture d’entreprise « développement durable »
Réduction, voir suppression, de l’emploi des produits phytosanitaires, en proposant aux clients des solutions alternatives.
Gestion diversifiée des espaces : création de pâturage, introduction de rucher comme indicateur de biodiversité.
Développement des animaux sur les parcs et jardins afin de réduire l’utilisation de machines et préserver la biodiversité : moutons, abeilles, chevaux…
Recyclage des déchets, avec la création de plates-formes de compostage des déchets verts et réutilisation des produits compostés en amendements organiques sur les chantiers. Tri systématique des déchets de l’atelier
Gestion des ressources naturelles : récupération des eaux de pluies pour l’arrosage des chantiers et proposer aux clients des végétaux adaptés au climat.
Social :
Développer les compétences des intervenants par la formation.
Management participatif : Implication des salariés à la vie de l’entreprise.
Respecter les règles d’hygiène et sécurité en vigueur. Promouvoir une amélioration des conditions du travail.
Développement des stages de sécurité et secouristes du travail.Employer un personnel permanent stable, qualifié et bien formé pour répondre à l’évolution de la demande.
Economique :
Développer l’entreprise en maintenant un résultat positif
Acheter des produits écoresponsables : bois éco-certifiés, développer les outils non bruyants, électriques…
Dans le quotidien:
Dans l’activité cela se traduit au quotidien par des gestes simples visant à réduire les émissions polluantes :
- Coupure des moteurs des véhicules et outils lorsqu’ils ne sont pas utilisés
- Renouvellement progressif du parc de véhicules, engins et outils à moteur thermique par des matériels plus récents, plus efficaces et moins polluants.
- Acquisition d’outillage de taille portatif électrique (taille haies, tronçonneuse…): aucune émission de CO2 et pollution sonore quasi nulle.
- Et, bien sûr, les petits gestes au quotidien de chacun : lumières éteintes si non nécessaires, robinets fermés, recyclage (papier, verre, piles cartouches d’encre…)
- Pour les jardins, adopter les solutions suivantes :
Gazons : installation de variétés résistantes au piétinement, à la sécheresse, aux maladies, et peu demandeuses en eau et en tontes.
- Végétaux : choix de végétaux peu demandeurs en eau et résistants aux maladies : Graminées, Plantes autochtones
- Entretien réduit :
Revêtement de sols en minéraux sur toile hors sol pour limiter la pousse des herbes indésirables, supprimant ainsi l’utilisation de désherbants chimiques.

Autre avantage : la bâche associée aux minéraux maintient une certaine humidité au pied des plantes, en diminuant l’évaporation, améliorant ainsi l’efficacité de l’arrosage. Elle reste perméable à l’eau de pluie et d’arrosage.
2 types de toile hors sol :
Polypropylène tissé
Polypropylène biodégradable
- Arrosage :
Même si le choix des essences privilégie leur résistance à la sécheresse, un arrosage peut être nécessaire.
La meilleure solution consiste en l’installation d’un arrosage automatique par aspersion pour les zones engazonnées et par goutte à goutte pour les haies et massifs.
L’utilisation d’un programmateur permet d’arroser aux heures les plus favorables (la nuit en été pour limiter l’évaporation).
Le goutte à goutte permet d’amener l’eau au pied de la plante, en quantités mesurées. C’est d’ailleurs le seul système autorisé par l’arrêté de restriction d’eau de 2008.
- Traitements phytosanitaire :
Il est parfois nécessaire d’avoir recours à des traitements pour maintenir la bonne santé du jardin.
Les conseils d’un professionnel permettent de choisir le produit le mieux adapté, la dose à mettre en œuvre, la période d’application.
Ventes de produits respectueux de l’environnement, certains utilisables en Agriculture Biologique.
Il est aussi possible d’utiliser des auxiliaires (coccinelles, chrysopes…) de plus en plus faciles à se procurer dans le commerce.
Pour les traitements, respect des doses prescrites, utiliser des produits « bio » tant que possible, et surtout ne traiter que si c’est vraiment nécessaire.